Publié dans Société

Axe Antohomadinika-67Ha - Les travaux de réfection commencent !

Publié le lundi, 28 février 2022

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), en collaboration avec le ministère des Travaux publics, a entamé depuis le début de cette semaine la réhabilitation du tronçon de route reliant Antohomadinika et le parking de 67Ha, d'une longueur de 170 mètres. Face à cette situation, la rue Rainikibory aux 67Ha, en passant par le pont Jesosy Mamonjy jusqu'à Antohomadinika sont fermés à la circulation pour un délai indéterminé.

Comme prévu, la circulation a été chamboulée aux alentours de cet axe, notamment dans la journée d'hier. Les passagers ne connaissent pas encore le changement de lieu des arrêts bus, et attendent vainement durant des heures, tandis que les taxis-be ont dû rebrousser chemin. Face à cette situation, la Commune urbaine d'Antananarivo a mis en place un plan de circulation temporaire. Les automobilistes venant d'Antanimena et voulant rejoindre les 67Ha, doivent prendre directement le rond-point d'Ankazomanga, le Boulevard de l'Europe, puis la bretelle sise aux 67Ha Nord, devant l'Hôtel Maxime. Ceux qui veulent rejoindre Antanimena doivent passer directement par le COUM 67Ha, puis le Boulevard de l'Europe. Les bus de la ligne 106, 126, 136, 146, 147, 150, 157, 163, 178, 183 et 186 sont concernés par ce changement d'itinéraires. Quant aux usagers de la route qui viennent de la route Digue, ils doivent passer directement par le rond-point d'Ankazomanga, Madinox et Vatobe, de même que ceux qui partent d'Antanimena pour atteindre la route Digue. Les lignes de bus concernées par cette déviation sont celles qui assurent les trajets Antananarivo-Ambohidratrimo, Anosiala, Mahitsy ou Vassacos-Ivato.

En rappel, avant d'entamer ces travaux, la CUA et la Société Municipale d'Assainissement (SMA) se sont concentrés sur le nettoyage et le curage des canaux d'évacuation d'eaux usées et des dalles. L'obstruction de ces derniers est la principale cause de la destruction rapide des infrastructures routières. 

Anatra R.

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Editorial

  • Leçons à retenir
    Des vents violents secouent le pays, de part en part, sèment la panique et ébranlent les esprits. Tout juste comme les malheurs causés par la misère poignante, parmi les plus pauvres du monde, par l’insécurité galopante ne suffisent point pour que d’autres souffrances viennent s’abattre en sus. Des sages et observateurs inquiets ne pouvaient pas ne pas s’interroger pourquoi tous ces maux ? Serions-nous des peuples maudits ? Négatifs ! Mais, pourquoi ? D’abord, nous, les Malagasy, nous avons une maladie incurable : la mémoire courte ! Nous oublions trop facilement. Tellement, nous, notamment les dirigeants, des deux camps, du pouvoir et de l’Opposition et nous les citoyens lambda, on est obnubilés par les difficultés quotidiennes de la vie que nous ne gardions pas en mémoire le passé quoique le plus récent, afin qu’on puisse améliorer les points positifs et corriger les erreurs. Incapables de tirer les leçons du passé,…

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